« Notre réussite professionnelle dépend moins de notre QI ou de nos diplômes que de notre savoir-faire émotionnel ».
Daniel Goleman
Quand la relation avec l’autre va mal, c’est quand nous sommes gagnés par nos émotions et avons épuisé nos stratégies de défense efficaces. Nous nous sentons bien souvent impuissants.
Alors souvent nous nous disons : « Il n’y a rien à faire, c’est l’autre (les autres) qui m’étouffe, m’énerve, me fatigue… Et donc, c’est l’autre (les autres) qui doit changer ! » Qui n’a été tenté de se justifier ainsi ?
Pratiquer la Logique Émotionnelle pour développer notre expertise relationnelle et renforcer la coopération au quotidien.
Passée cette première justification, il s’agit de reconnaître sa propre émotion (et son besoin) car elle parasite la relation. Un parasite est « ce qui vit aux dépens de l’hôte ». Comme lui, l’émotion vit aux dépens de la relation qui s’en trouve brouillée, alourdie, détournée de son objectif vertueux : créer du lien. Les échanges et la communication sont appauvris et insatisfaisants pour les deux parties.
De plus, l’émotion se nourrit de l’énergie de la relation et y puise des forces renouvelées… Autrement dit, l’émotion se renforce, grandit au fur et à mesure que la relation dépérit ! L’absence de communication devient le prétexte à des reproches de part et d’autre, et surtout à un isolement douloureux. C’est qu’en effet l’émotion n’existe pas pour la relation, mais pour la personne en relation. Elle charge les échanges d’un enjeu existentiel car, dans cet état défensif, l’individu joue sa vie ! Cet enjeu est évident pour celui qui en fait l’épreuve, mais demeure le plus souvent étranger pour celui qui partage la relation… jusqu’à ce que ce dernier soit gagné par sa propre émotion.
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« Développer ses compétences émotionnelles »